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ANESTHESIE AMBULATOIRE
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Il s'agit ici de l'anesthésie au cours des :
1) éveinages par stripping,
2) phlébectomies ambulatoires étendues de type Muller,
3) procédures thermiques endo-vasculaires (Laser / Radiofréquence).

(la sclérothérapie ne nécessitant aucune anesthésie pourra sembler en cela une technique beaucoup plus "anodine". Cette réalité n'est qu'apparente … surtout au niveau des gros troncs saphéniens variqueux pour lesquels la sclérothérapie même avec mousse et écho-guidée doit être à mon avis à éviter … pour ne pas dire à proscrire !).

Il est à noter que les phlébectomies de Muller localisées pourront se pratiquer au cabinet du médecin sous simple anesthésie locale en respectant naturellement tous les protocoles d'hygiène indispensable; pour des phlébectomies étendues, le recours à un bloc opératoire me semble préférable.

En pratique:
Comme pour tout acte chirurgical, une consultation d'anesthésie pré-opératoire est obligatoire. Cette consultation permettra de faire le point sur les pathologies et les traitements du patient afin de dépister d'éventuelles contre-indications ainsi que des précautions à prendre (interactions médicamenteuses, traitements anticoagulants etc ). Cette consultation permettra également d'évoquer la technique anesthésique qui sera employée.

En ce qui concerne le traitement des varices, je considère que la pratique de la rachianesthésie et de l'anesthésie péridurale doivent être totalement abandonnées : désagréments pour le chirurgien (vasodilatation), désagréments pour le patient (stress, céphalées, troubles de l'audition, rétention urinaire, nécessité de rester plusieurs heures avant de pouvoir se lever…).
L'anesthésie par bloc tronculaire peut être proposé, mais de réalisation plus délicate - à éviter donc.

La technique anesthésique actuelle de référence, en 2018, pour la chirurgie veineuse de la Grande Veine Saphène doit être l'anesthésie générale avec des produits d'action courte associée à une infiltration locale dite par "tumescence" (volume important de sérum physiologique pour diluer le produit anesthésique avec de l'adrénaline). Une simple sédation avec anesthésie locale par tumescence peuvent également être proposées.
Pour la Petite Veine Saphène, il ne faut jamais d'anesthésie générale (mais une simple sédation associée à une anesthésie par tumescence) afin d'éviter toute atteinte du nerf sural pendant l'intervention (sensibilité perçue par le patient).
En ce qui concerne les phlébectomies étendues ainsi que les procédures thermiques, il faudra ici aussi procéder à une anesthésie par tumescence avec éventuellement une légère sédation pour plus de confort.
Durant toute l'intervention, trois paramètres au minimum sont surveillés au minimum : ce sont la saturation du sang en oxygène (grâce à un oxymètre de pouls), la pression artérielle ainsi que de l'électrocardiogramme.

Le bandage en fin d'intervention reste un élément capital pour assurer l'hémostase et permettre sans douleur de reprendre une activité quasi immédiatement. Il comprendra des multicouches de bandes, à garder jour et nuit (3j environ). Il s'agira d'une contention non élastique (peu de pression au repos - donc bien supportée la nuit - mais forte pression lors d'une contraction musculaire en cas de marche). Ce bandage sera tout à fait différent des bandes "classiques" à varices dites de compression (à retirer la nuit). Si ce pansement est correctement réalisé les hématomes seront quasiment inexistants, et ce, quelle que soit la technique chirurgicale.

Dès la fin de l'intervention qui doit être strictement indolore, le patient bougera aisément sa jambe et quittera la clinique 2 à 3 heures après.


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